’AVOUER PUBLIQUEMENT UNE INFIDELITE EST DIFFICILE’
« La fidélité n’est pas naturelle, c’est d’abord un contrôle de soi, un vrai combat. Un homme va devenir infidèle si ses besoins physiologiques prennent le pas sur ses valeurs. Tout dépend de là où chacun place le curseur. Pour certaines personnes, ne jamais flancher sera une immense victoire personnelle, d’autres tolèrent plus publiquement est très difficile. Dans notre société, les valeurs de la famille et de l’amour sont toujours très fortes, et tromper sa femme n’a rien de glorieux. Donc, autant que possible, les hommes le gardent pour eux et le gèrent en solo. Les couples poly-amoureux, où l’on ferme les yeux sur les écarts de l’autre, ne fonctionnent pas facilement et il est difficile de se laisser aller. Donc, si l’on ne veut pas céder, il faut éviter de se mettre dans des situations délicates. Si certaines stars en parlent, pour le commun des mortels, c'est une chose que l'on veut garder pour soi. Malheureusement, il y a bien une récurrence : si un homme rend une situation envisageable, c’est créateur de jalousie, de frustration et de souffrance, l'infidèle n’a pas fait un travail sur lui-même, s’il n’a pas très mal vécu la culpabilité. L’amour, c’est aussi se dire l’un à l’autre : "Tu es unique, je vais essayer de te promettre de ne pas recommencer, il y a de gros risques qu’il recommence". Se donner des licences, c’est renoncer à cette magie de l’amour. »