5 clés pour trouver l’amourProgramme N°1 en France depuis 2007, par Florence Escaravage
Love Network : l'amour en quelques clics ?
A contre-courant du virtuel, elle a mis au point une méthode d’accompagnement quasi infaillible LIRE LA SUITE [...] pour rencontrer la bonne personne à tout âge. Ses clients : du postier au ministre. « Aujourd’hui, on est dans le self-control et on ne s’en rend pas compte. On n’y croit pas. On s’essouffle sur les sites et on s’installe dans un schéma. Ma méthode vise à le déconstruire. Pendant cinq mois, je reçois ceux qui en ont marre de se casser les dents sur les sites ou ailleurs et je les fais passer du statut de célibat à « j’ai construit une relation qui semble saine ». Mon taux de réussite est quasiment de 100%. Vous pouvez consulter un psy. Celui-ci vous amènera à éventuellement réparer un peu d’estime de soi, mais il ne vous conduira pas à être dans une disposition d’épure de soi, qui permet à l’autre d’être touché par ce que vous êtes. Il conforte la personne dans le fait qu’elle a besoin d’avoir confiance en elle pour trouver l’amour. Or c’est le contraire. Il faut dégager de la vulnérabilité et de la sensibilité pour trouver l’amour. Sur le Web je prescris des exercices en cinq étapes pour lever les cinq freins à l’amour et sortir de son schéma habituel. Lors de l’accompagnement personnalisé en live, j’aide la personne à se livrer afin de toucher l’autre. Il faut établir un échange pour que les émotions circulent, poser des questions à l’autre pour qu’il se révèle. Ils n’y arrivent pas tous seuls, ils ont peur de souffrir.Je n’ai rien contre les sites de rencontre type Tinder, mais ils ont un effet dévastateur car ils créent une logique de consommation et donnent de l’autre une vision réductrice. Néanmoins, ils vous connectent avec une autre personne de votre tranche d’âge, qui traverse une phase de sa vie – et c’est cela le point clé – où, elle-même, a envie de rencontrer quelqu’un. Cela vaut de l’or : cette petite fenêtre de six mois maximum, où « j’ai mis ma carte Bleue, ma photo, j’ai écrit un message car je suis vraiment motivée ». Le problème c’est que l’on reste dans une posture d’observation. Au moins, quand on prend un verre avec un homme ou une femme (même rencontré via un site), on sait qu’on peut se découvrir.En virtuel, les gens font deux ou trois rencontres, sont déçus et s’arrêtent là. Quand on fait cinq rencontres et que ça ne marche pas, il faut vraiment se remettre en question. C’est qu’on a pas été dans la bonne disposition, qu’on a pas posé les bonnes questions, qu’on a pas révélé de soi autre chose que ce que j’appelle « le ventre mou »-« mes voyages, mes atouts, mon job, ma famille… ». Cela on s’en fiche, ce qu’il faut, c’est évoquer des fondements de notre vie, ce qui nous anime, émeut, nous touche, nous ébranle, nous questionne, pour que l’on puisse transmettre en l’espace d’une demi-heure ou d’une heure, autour d’un verre, ce qui est prégnant en nous. Pour qu’on libère une émotion. La personne en face peut nous trouver trop grosse, trop petite, trop grande, trop riche, trop pauvre, mais elle ira au-delà d’une première impression physique car elle va être emportée par la qualité de l’échange. J’ai accompagné des grands patrons, un ministre, des postiers, une personne atteinte de sclérose en plaques, une autre qui était bossue, toutes ces personnes ont trouvé l’amour. "